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Quatre initiatives qui transforment les déchets en richesse

Un vieil adage déclare que “bois inutile porte fruit précieux”. Cette approche qui met en valeur les ressources des déchets est de plus en plus privilégiée par les particuliers et les entreprises afin de vivre de façon plus respectueuse de l’environnement. La transition vers des modèles économiques durables pour palier à la surproduction des déchets est un processus long mais il a déjà été entamé par de nombreuses personnes. Des femmes et des hommes du monde entier décident chaque jour d’agir pour répondre à la menace du plastique en donnant une seconde vie à ce matériau. De nouveaux modèles de restauration à la création de nouveaux matériaux, découvrez dans cet article 4 solutions qui transforment les déchets en richesse. #EarthBeats

Une entrepreneuse fait des pneus le nouveau meuble à la mode au Nigeria

Selon la Banque Mondiale, 90 % des déchets sont incorrectement traités dans les pays à faible revenu. Jetés dans des décharges sauvages, dans des rivières ou brûlés en plein air, l’absence de structure de gestion des déchets contribue fortement à la pollution de l’air, de l’eau et du sol et a des conséquences désastreuses sur la santé humaine et l’environnement. Au Nigeria, l’entrepreneuse Olabanke Banjo montre le potentiel inexploité des déchets grâce à son agence créative. Cyrus45 Factory donne une seconde vie aux pneus dont les fumées sont particulièrement dangereuses lorsqu’ils sont incinérés. Elle transforme ces objets en mobiliers fonctionnels et ultramodernes qui ont conquis la population locale. L’entreprise a été primée pour la qualité de ses produits et prévoit d’étendre ses activités au marché africain et à l’international ! En savoir plus sur The Hindu, The Nation ou The Philippine Star(en anglais), L’Economiste (en français) et Corriere della Sera (en italien).

Olabanke Banjo — Directrice Artistique de Cyrus45 © Dan Ikpoyi

Convertir les déchets domestiques en matériaux de construction écologiques

Les déchets continuent à s’accumuler, incitant de plus en plus d’entrepreneurs à chercher de nouvelles façons de les utiliser pour les inclure dans des modèles économiques durables. La startup israélienne UBQ Material veut révolutionner le système de traitement des déchets avec un nouveau matériau composite à base de résidus alimentaires non-triés. A partir de ces déchets, la start-up crée un matériau artificiel qui ressemble et agit comme du plastique tout en respectant l’environnement. Le matériau peut aussi être utilisé pour remplacer les traditionnels matériau de construction (brique). En savoir plus sur Yicai Global, The Hindu , Haaretz (en anglais) ou sur Dong-A Ilbo (en coréen).

Jack "Tato" Bigio, PDG et fondateur d’UBQ, assis parmi des déchets que l’entreprise convertira en plastique et matériaux de construction © UBQ

Yeonjigonji a imaginé une alternative gourmande pour lutter contre la dépendance à la paille

De plus en plus d’entreprises bannissent les pailles en plastique afin de souligner leur effort pour contrer la menace du plastique. Yeonjigonji est une start-up coréenne qui va au-delà de la simple substitution à la paille en papier puisqu’elle a lancé des pailles comestibles qui ne produisent aucun déchet! Les pailles sont faites à base de riz et de tapioca et ont été adoptées par des cafés, des hypermarchés et des auberges de jeunesse en Corée du Sud. L’entreprise produit actuellement jusqu’à 500 millions de son produit phare par mois et prévoit de commercialiser des tasses, des couverts et des sacs zéro-déchets qui seront disponibles à l’international. Pour en savoir plus, trouvez l’article sur Le Figaro et L’Economiste (en français), Dong-A Ilbo (en coréen), Haaretz, The Hindu, The Philippine Star et Yicai Global (en anglais).

Kwangpil Kim, PDG de Yeonjigonji, tenant des pailles comestibles conçues à partir de riz et de tapioca, à Séoul, Corée du Sud. © Jaemyoung Kim

Kucha Madre insuffle un hédonisme responsable à travers l’assiette de ses clients

A Ljubljana, en Slovénie, un restaurant a ouvert ses portes pour n’offrir aux clients que des aliments adaptés au microbiote intestinal. Kucha Madre promeut une alimentation responsable, bénéfique à la fois à la santé et à l’environnement tout en proposant des plats savoureux et festifs. Le restaurant s’adresse aussi au problème urgent du gaspillage alimentaire : rien qu’en Slovénie, 130 000 tonnes de nourriture sont jetées chaque année, alors que près de 270 000 habitants peinent à subvenir à leurs besoins quotidiens. Tous les deux mois, le restaurant s’associe au réseau mondial Food For Life et fait don de ses recettes afin de contribuer au financement de repas sains pour les plus démunis. D’ici 2020, le restaurant espère établir un système de distribution de repas sains aux nécessiteux afin de distribuer jusqu’à 200 repas. En savoir plus sur ce restaurant multi-facettes sur Yicai Global et The Hindu (en anglais) et sur Delo (en slovène).

Clients à Kucha Madre © Kucha Madre

Pendant que les citoyens se mobilisent pour le Jour de la Terre, 18 médias enquêtent sur les initiatives locales contre la pollution et les déchets. L’opération éditoriale collaborative Earth Beats regroupe des rédactions de renom : Le Figaro, Corriere della Serra, Haaretz, L’Economiste, La Nacion, Yicai Global, Delo, L’Orient Le Jour, The Philippine Star et The Hindu. L’opération est coordonnée par Sparknews avec le soutien de l’ADEME, du programme MAB de l’UNESCO, du Jour de la Terre, de Impact Hub et de CDC Biodiversité.

Vous, lecteurs, citoyens, dirigeants, investisseurs, consommateurs, pouvez diffuser ces solutions pour s’assurer que notre vie sur cette planète soit durable.

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