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Quatre logements favorisant l’inclusion sociale

Favoriser l’inclusion de personnes marginalisées, c’est faciliter leur insertion dans la société, leur assurer un niveau de vie digne. Les accès à l’eau, à la nourriture, à la santé et à un logement sont notamment essentiels. Ces quatre intiatives présentées dans le cadre de l’opération médiatique 7.7 Billion sont des exemples d’inclusion sociale par le logement.

Construits avec du sable: des bâtiments abordables et durables.

Hand Over est une entreprise sociale égyptienne mêlant accès au logement à une construction low-tech. Radwa Rostom l’a fondée en réponse à la demande de logements abordables pour les populations en marge de la société. Ces chantiers se caractérisent par une méthode de construction traditionelle et des matériaux locaux. Résultats: des bâtiments écologiques dont la construction coûte 25% de moins que les méthodes les plus répandues. L’entreprise propose des ateliers de formation pour des étudiant•e•s en architecture et en génie civil qui participent ensuite bénévolement à la construction de ces bâtiments. Il s’agit de logements mais aussi d’autres bâtiments communautaires. En effet, conçus en collaboration avec des ONGs, l’organisation a aussi construit des cliniques ou des écoles. Pour découvrir ces bâtiments plus en détail, retrouvez l’article sur Le SoirLe Figaro, et L’Economiste (en français), The NationThe Straits TimesEgypt Independent et Yicai Global (en anglais), Almasry Alyoum (en arabe), et El País (en espagnol).

A class of the Al-Ayat school in Giza, built by Hand Over. © Hand Over

Des gros murs pour des petites factures

Bayside Anchor est un habitat passif. Ce bâtiment n’a aucun chauffage centralisé, la température ambiante se règle grâce à ses fenêtres épaisses et son isolation herméthique. Cette conception éco-énergétique est habituellement demandée par des ménages aisés. Aujourd’hui, elle commence à être utilisée par certaines villes comme Portland (États-Unis) pour des logements abordables. Cela permet aux familles ayant moins de moyens de bénéficier de factures d’énergie réduites. Bayside Anchor est le premier immeuble contenant des logements de ce type à être construit dans la ville depuis les années 70, alors que les États-Unis manquent aujourd’hui de 3,7 millions de logements abordables. Avec près de 600 familles en attente pour un des apparements de Bayside Anchor, son architecte Jesse Thompson se réjouit de la démocratisation du logement passif à travers le pays. Vous pouvez lire l’article complet sur ce projet sur Le FigaroL’Economiste, et Le Soir (en français), The Straits TimesYicai Global, et CS Monitor (en anglais), El Tiempo (en espagnol), et Almasry Alyoum (en arabe).

The heating costs for inhabitants of the Bayside Anchor apartments in Portland (Maine) are reduced thanks to the passive housing construction methods. © The Christian Science Monitor

Vivre en collectivité pour reprendre son indépendance

La Casa del Paraná en Argentine est une maison qui soutient les malades mentaux dans leur réinsertion sociale. L’établissement n’est pas un lieu de traitement mais les aide à reconstruire des liens sociaux et à avoir un emploi. L’autonomie étant la première chose que ces personnes ont perdu face à la maladie, cette communauté leur permet de l’acquérir de nouveau. Les activités proposées incluent des loisirs, des programmes éducatifs sur l’ortographe, la musique, les mathématiques ou l’informatique et un programme d’ “employé en transition”. Celui-ci permet aux membres d’avoir un emploi à l’extérieur de la communauté tout en participant aux acivités de la maison. En assurant une routine et en encourageant des amitiés entre les membres, ce programme leur permet de se réinsérer dans la société à leur rythme. Une deuxième maison, basée sur le modèle de la Casa del Paranà, devrait bientôt voir le jour à Buenos Aires. Pour en savoir plus, retrouvez l’article entier sur The Straits Times et Egypt Independent (en anglais), El Tiempo et La Nacion (en espagnol) et La Regione (en italien).

One of the corridors of the Casa del Paraná, a house helping people with mental illnesses to reinsert themselves in the workplace and into society. © Marcelo Manera, La Nación

Trouver un toît accueillant, même en vacances

Pour être prêts à accueillir des personnes sourdes, le personnel de l’auberge de jeunesse de Bouillon, en Belgique, recoit des cours de langue des signes. L’idée vient de Dominique Duchatel, directrice de la chaîne Les Auberges de Jeunesse. Plusieurs groupes de sourds sont venus dans ses auberges après avoir appris qu’elle suivait des cours du soir pour la langue des signes depuis trois ans. Elle a donc pris la décision de former ses employé•e•s pour qu’ils puissent assurer un accueil adapté. Le but n’est pas que les employé•e•s deviennent bilingues mais que la communication soit facilitée à travers des signes simples. La formation dans l’auberge de Bouillon est un projet pilote qui pourrait s’étendre à l’ensemble de Auberges de Jeunesses en Belgique. Pour plus de détails, vous pouvez retrouver cet article sur L’Economiste (en français), The Straits TimesYicai Global et The Daily Monitor (en anglais), sur El Tiempo (en espagnol) et La Regione (en italien).

“First we learn the basic vocabulary: hello, thank you, goodbye. But I try not to teach too many words, otherwise they won’t remember them.” explains the sign language interpreter teaching in the hostel. © Pierre-Yves Thienpont

Les articles présentant ces projets ont étés publiés dans le cadre de 7,7 Milliards, une opération de journalisme collaboratif rassemblant 15 médias d’information du monde entier à la rencontre d’initiatives pour l’inclusion sociale, économique et citoyenne. L’opération est coordonnée par Sparknews avec le soutien de Impact Hub et de la Fondation Schwab.

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